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Dr MARTINI Hervé |
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Centre d’Alcoologie de Nancy - CHU Nancy - 54 |
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Alcool = 1ère substance psychoactive licite consommée en France. (Got C, Weil J, l’alcool à chiffres ouverts, seli Arslan, Paris, 1997, 349p) |
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31 millions de conducteurs parcourent près de 11000 Km par an. |
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Facteur massif d’accidents de la route mais aussi: AT, accidents domestiques, rixes…(Inserm expertise collective, 2001) |
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A 0,5 g/L risque d’accident x 2 |
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A 0,7 g/L risque d’accident x 10 |
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En 2003: 31,1% des accidents mortels implique une consommation d’alcool. |
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Dès 0,3 g/L l’alcool provoque des perturbations. |
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Effets de l’alcool sur la conduite: (Inserm expertise collective, 2001) |
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Altération du champ visuel: effet tunnel |
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Modification de la perception du relief, de la profondeur, |
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Temps de réaction visuel augmente |
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Augmente la sensibilité à l’éblouissement |
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Diminution de la vigilance et de la résistance à la fatigue. |
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Perturbation de la coordination des mouvements… |
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Effet désinhibiteur++++ |
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3 cas: |
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Pathologies liées à une consommation chronique d’alcool pouvant engendrer une inaptitude: polyneuropathie, démence, cardiopathie… |
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Conduite en état alcoolique et ivresse manifeste: CEA et IPM |
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Abus d’alcool et alcoolodépendance. |
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CCAA et tribunaux: (ANPAA, Chiffres et statistiques 2002) |
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1/3 buveurs en difficulté avec l’alcool donc prise en charge spécifique |
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2/3 alcoolisations occasionnelles et périodiques donc informations alcool/risque |
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Alcool au volant constitue une filière d’entrée dans le dispositif de prévention et de soins: 15 à 20% des consultants. Grande diversité des comportements: |
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Occasionnelle liées à des évènements festifs |
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Régulière excessive |
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Habituelle quotidienne… |
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Alcool au volant est un double précurseur: |
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Accident de la route |
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Maladie alcoolique |
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L’abus est exceptionnellement responsable à lui seul d’une inaptitude. |
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Si inaptitude: |
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elle relève d’une cause somatique liée à la consommation aiguë d’alcool(ivresse aiguë) soit à la toxicité chronique de l’alcool. |
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Contexte médico-légale liée au taux d’alcoolémie |
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Dépendance à l’alcool définie par le DSM IV et la CIM 10. |
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Autres questionnaires: AUDIT CAGE utile pour le dépistage. |
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Les questionnaires nécessitent une bonne coopération du patient (différence entre « soins et expertise » ) pour une bonne fiabilité. |
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Sauf si signes physiques objectifs: syndrome de manque. |
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Gamma GT, CDT et VGM ne peuvent être utilisés de manière pertinente dans la définition des inaptitudes et a fortiori dans le diagnostic de dépendance. |
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(Reynaud et al, 2001) (Schwan et al, 2002) |
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PAbuseurs ou dépendants: CI temporaire argumentée par le médecin et non sur des valeurs biologiques. |
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P Elle doit reposer non sur le thème alcool mais sur les répercussions somatiques et/ou comportementales pouvant se répercuter sur la conduite. |
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P Repérage précoce systématique des patients en difficultés avec l’alcool Þinfo alcool |
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P En particulier jeunes conducteurs: |
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Inexpérience, polyconsommation… |
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P Une seule contre-indication formelle peut être proposée: |
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Dépendance avérée à l’alcool ou aux drogues avec retentissement psycho-comportemental et refus de traitement. |
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En fait: le patient avec une dépendance alcoolique sévère |
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