Prise en charge de l'insuffisance rénale chronique
par le médecin traitant
QCM du 13 janvier 2004 (questions)
Les réponses figurent en fin de page
1) Les affirmations suivantes sont exactes :
a) On parle d'insuffisance rénale sévère si la clairance de la créat est < 30 ml/mn
b) On parle d'insuffisance rénale modérée si la clairance de la créat est < 50 ml/mn
c) On parle d'insuffisance rénale terminale si la clairance de la créat est < 15 ml/mn
2) Le meilleur moyen d'apprécier le débit de filtration glomérulaire en pratique courante donc la valeur de la fonction rénale est :
a) La clairance de la créatinine mesurée UV
P
b) La clairance de la créat selon Cockroft
c) La créatininémie
d) La clairance de l'inuline
e) La mesure de la diurèse
3) La prévalence de l'insuffisance rénale chronique terminale en France :
a) Augmente de 3 à 5% /an
b) Est évaluée à 45000 patients
c) Comprend les patients dialysés et greffés
d) Nécessite des mesures de prévention
4) L'incidence de l'insuffisance rénale chronique terminale :
a) Est d'environ 700 nouveaux cas / an en France
b) Est d'environ 300 nouveaux cas /an en Lorraine
c) Augmente d'année en année
d) Est liée à l'augmentation des maladies vasculaires et diabétiques
5) On recherche une insuffisance rénale chronique si :
a) injection de produits de contraste
b) HTA
c) Diabète
d) Insuffisance cardiaque
e) Marqueurs rénaux : protéinurie, hématurie
6) Qui dépiste une insuffisance rénale chronique :
a) Le médecin traitant
b) Le cardiologue
c) L'anesthésiste
d) Le laboratoire
e) L'endocrinologue
f) Le néphrologue
7) les affirmations suivantes sont exactes
a) 20 à 35% des patients consultent un néphrologue pour la première fois moins de 6 mois avant la première dialyse
b) Plus 30% des patients ont une créat > 500 µmol/l (56.5mg/l) à la première consultation néphro
c) Il n'y a aucun bénéfice à consulter un néphrologue avant d'avoir besoin de dialyse
d) Le néphrologue intervient le plus tard possible pour ne pas inquiéter le patient
8) On prend maintenant en charge l'IRC le plus tôt possible:
a) Car la néphrologie n'est utile que pour dialyser
b) Car ces patients ne peuvent être suivis que par des néphrologues
c) Pour ralentir la progression de l'insuffisance rénale
d) Pour préparer l'épuration extra rénale si nécessaire
e) Pour diminuer le coût
9) L'insuffisance rénale modérée est un facteur de risque vasculaire
a) Vrai
b) Faux
10) Après une perte néphronique, la suppression du mécanisme lésionnel initiale suffit à stopper la progression de l'atteinte rénale.
a) Vrai
b) Faux
11) Les facteurs suivants sont des facteurs de progression de l'insuffisance rénale chronique
a) La déshydratation
b) L'apport excessif de protéines
c) Le tabac
d) L'exercice physique
e) Les dyslipidémie
f) L'HTA
g) La protéinurie
h) L'ethnie
i) La sédentarité
j) L'anémie
12) Les actions suivantes sont néphroprotectrice :
a) Diminution de la ration protéique
b) Blocage du SRAA (système Rénine Angiotensine Aldostérone)
c) Hyperhydratation
d) Déshydratation
e) Correction de l'anémie
f) Suivi néphrologique précoce
g) Contrôle strict de la TA
h) Diminution de la protéinurie
13) Pour diminuer la protéinurie, je prescrit :
a) Des thiazidiques
b) Des bêta bloquant
c) Des inhibiteur calciques
d) Des IEC
e) De antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
14) Dans la néphropathie diabétique de type II, il est légitime de prescrire des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II après :
a) Avoir vérifié l' absence ce rétinopathie
b) Sous surveillance du sodium
c) Sous surveillance de la créatinine et du potassium
d) Si la créat n'augmente pas plus de 20% après la mise en route du traitement
15) Les IEC (ramipril) permettent de retarder le recours à la dialyse de 3 ans après 6 ans de traitement
a) vrai
b) faux
Les IEC (ramipril) réduise le risque d'évolution vers une protéinurie supérieure à 3g/J
a) vrai
b) faux
16) Retrouver les recommandations concernant l'apport quotidien en protéines :
a) 0,6 à 0,8 g/Kg/j
b) 0,8 à 1,2 g/Kg/j
c) 1,3 g/Kg/j
Dialyse péritonéale
Hémodialyse
Insuffisance rénale chronique
17) l'excès de lait entraîne chez l'insuffisant rénal chronique :
a) Une hypocalcémie
b) Une hyperphosphrémie
c) Une augmentation de l'urée
d) Une augmentation de la créat
18) Si l'insuffisance rénale est pré terminale, on s'orientera vers l'hémodialyse :
a) Car il existe une cardiopathie sévère
b) Car il existe de nombreuse cicatrices abdominales
c) Car le patient est anurique
d) Et on protégera le capital veineux d'un bras pour la création d'une fistule artério veineuse
e) Et on vaccinera le patient précocement contre l'hépatite B
f) Si le patient est jeune et autonome
19) Quelque soit l'âge du patient on doit :
a) Se poser la question sur l'origine de la néphropathie
b) Envisager un traitement spécifique de la néphropathie si c'est possible
c) Ralentir la progression de l'insuffisance rénale avec des moyens non spécifiques
d) Préparer le mode d'épuration extra rénale avant d'en avoir besoin
20) La mise en dialyse se décide en cas d'insuffisance rénale terminale :
a) Sur les chiffres biologiques exclusivement
b) S'il existe une surcharge cardiovasculaire résistante au traitement
c) Si l'hyperkaliémie s'accompagne de signes électriques à l'ECG
d) S'il existe une intolérance alimentaire