Troubles du sommeil
SECTION BOULAY-BOUZONVILLE
Voici 4 cas cliniques dont les réponses sont détaillées dans un powerpoint
Cas clinique n°1Madame S. A. 67 ans consulte pour des troubles du sommeil importants avec des insomnies sévères d'endormissement mais surtout de réveil. Elle dit ne dormir que quelques heures dans la nuit parfois pas du tout. Elle signale des crampes insomniantes dans les membres inférieurs . Elle n'a pas supporté en raison d'un effet " bouche sèche " le traitement par driptane * prescrit pour essayer de diminuer des phénomènes de pollakiuries nocturnes qui aggravent ces troubles du sommeil. Le tout évoluant dans un contexte d'asthénie chronique et les traitements antidépresseurs prescrits au long cours (Zoloft*) n'ont permis que des améliorations transitoires. Elle se plaint également de céphalées non soulagées par paracétamol 1 g. Dans ses antécédents sont notés :
À l'examen clinique Tension : BD : 15/7 BG : 15/7 ; Aus cardiaque : 72/min. ; Aus pulmonaire : RAS ; Orl : RAS ; PDS : 59 kg (-2) Le traitement en cours comporte : Dextropropoxifène paracétamol si douleur, diosmine 600 (1/j) ; Tiapridal (1/2 ; 1/2 ; 1) qui semble avoir apporté un certain soulagement mais la prise ponctuelle d'hypnotiques (stilnox*) reste encore souvent nécessaire. Quelle attitude adopter devant ces troubles chroniques et sévères du sommeil ?
Cas clinique n°2
Madame B.S., 51 ans, se plaint de somnolences diurnes malgré de bonnes nuits de sommeil. Son entourage se dit ennuyé par son important ronflement lorsqu'elle dort. Dans ses antécédents sont notés : À l'examen clinique : Traitement médical en cours : Quelle attitude adopter ?, quel diagnostic évoquer ?
Cas clinique n°3Monsieur. P.W. , 74 ans, prend régulièrement 1/2 comprimé de Stilnox* le soir pour dormir ; il en est ainsi depuis son intervention sur le genou en 1974 où cela lui avait permis de trouver le sommeil à l'hôpital ; il n'envisage pas une nuit sans son comprimé. Il se connaît très anxieux et de plus, il lui revient souvent à l'esprit des images traumatisantes de la guerre, alors qu'il était gamin. Dans ses antécédents, nous notons : L'examen clinique est sans particularité. Le patient signale des épisodes de vertiges. Son traitement comporte : Ditropan, Xatral LP 5mg, Ogast, stilnox 10 Quelle attitude adopter ?
Cas clinique n°4Mademoiselle X.X. , 42 ans, cadre dynamique, se plaint de somnoler, voir s'endormir dès qu'elle se trouve dans un endroit calme. Lorsqu'elle se couche le soir, elle s'endort immédiatement et n'a jamais le temps de faire le point en pensée de sa journée et encore moins de compter les moutons. Elle dit dormir tellement profondément qu'elle a l'impression de très peu rêver et qu'elle se réveille très souvent le matin en sueurs (pyjama et draps " trempés "). De plus depuis son plus jeune âge, il arrive que de temps un temps, un de ses membres (bras ou jambe) reste complètement ankylosé, endormi, comme un poids mort et ne se réveille avec des fourmillements qu'en frottant activement avec celui de ses membres qui n'est pas endormi. Cela lui arrivait d'ailleurs plus souvent lorsqu'elle était jeune et avait même entraîné une chute en se levant brusquement un jour, pour aller répondre à une sonnette qui l'avait réveillée. Enfin, ce qui l'inquiète le plus c'est que, ces derniers temps, elle a tendance à s'endormir au volant de sa voiture. Célibataire, sans enfant, elle n'a pas d'antécédent particulier si ce n'est un tabagisme de l'âge de 16 ans à 37 ans avec plusieurs tentatives de sevrage entre 26 et 37 ans la dernière tenant maintenant depuis 5 ans, des lithiases biliaires asymptomatiques et une symptomatologie de reflux gastro-oesophagien, un syndrome de Raynaud idiopathique. L'examen clinique est sans particularité : TA 10,5/7, cœur 60 /min. ; poids = 65 kg pour 170 cm. Quelle(s) questions poser ?
|
AMMPPU un lien rompu? un oubli? une erreur? une coquille? pensez à le Sauf mention contraire, ce document est la propriété exclusive de son auteur et ne peut être en aucun cas diffusé sur quelque support que ce soit (web, messagerie électronique, papier, etc.) sans autorisation préalable. La reproduction comme l'impression en sont réservées à un usage personnel. |