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Voici cinq livres de grand intérêt concernant la médecine générale:
présentation inspirée du
Plaisir, souffrance - propos sur la médecine.
Voici un livre écrit par Bernard VINCENT (Président de la Société française de médecine générale de 1984 à 1988) dans lequel on retrouve l'humaniste, le Balintien, mais aussi le médecin marqué "au sceau de la SFMG". Au travers des cas qu'il rapporte, il décrit sans doute le plaisirs du médecin, mais aussi sa souffrance "tenace, quotidienne, épuisante", que seule la science médicale lui permet de supporter, "cette science qui écrit la souffrance dans les articles, dans les manuels.......est la planche de salut, le véritable traitement de la souffrance du médecin, avant d'être celui du malade". Souhaitons que le médecin-humaniste (c'était autrefois un pléonasme) ne s'éteigne pas avec sa génération.
Pédagogie de la relation thérapeutique en médecine générale.Ce travail a été réalisé par un groupe de médecins généralistes réunis sous l'égide de la Conférence Permanente de la Médecine Générale . Il a pour but d'apporter une contribution à la formation, initiale ou continue, des médecins généralistes, dans un domaine qui constitue, de l'avis général, une dimension essentielle de la pratique de médecine générale, et pourtant jusqu'ici trop peu investi. Les textes réunis dans ce document résultent d'un travail collectif réalisé entre 1998 et 2002. A partir d'une architecture élaborée par différents membres du groupe de travail, chaque texte a fait l'objet d'un examen critique approfondi et d'un enrichissement par l'ensemble des membres du groupe : Anne-Marie Bouldouyre-Magnier, Pierre-Louis Druais, Eric Galam, Jean-Luc Gallais, Yves Gervais, François Gros, Christian Lepez, Jean-François Renault, Louis Velluet. La première partie expose un ensemble de concepts théoriques issus des sciences humaines et corroborés par l'expérience pratique des auteurs. Une deuxième partie propose diverses méthodes de formation éprouvées, adaptées à cette dimension de la pratique. En troisième partie vient une introduction à l 'enseignement de la communication. Pratique critique et enseignement de la médecine générale.
«On a coutume de considérer que la tâche du médecin généraliste est clairement définie. Elle consisterait à appliquer ce que les professeurs d'université enseignent. Mais ceci est une erreur. En faire la découverte est l'objet principal de ce livre.» Une observation méthodique de sa propre pratique de généraliste pendant 25 ans, des milliers de cas relevés au cours de périodes allant de quelques jours à 5 ans, voilà le matériel sur lequel s'appuie le docteur Braun pour décrire tous les aspects de la pratique d'un médecin généraliste, en s'inspirant à la fois de la sociologie et de la médecine traditionnelle : le trouble de santé, les critères d'urgence, la collaboration avec les spécialistes, la thérapeutique, l'activité préventive, la mort. Cet ouvrage constitue un manuel pratique de la médecine générale à l'usage des praticiens, des étudiants et des enseignants.
Le médecin, son malade et la maladie.
Pourquoi, malgré de sérieux efforts de part et d'autre, la relation entre malade et médecin est-elle si souvent insatisfaisante, voire malheureuse, alors même que le médicament de beaucoup le plus fréquemment utilisé en médecine générale est précisément le médecin ? Autrement dit, pourquoi le remède "médecin" n'agit-il pas comme on le voudrait, malgré une prescription apparemment consciencieuse? Quelles sont les causes de cette situation? Comment peut-on y remédier? Le Dr Balint et ses collègues ont tenté de répondre à ces questions, grâce à l'analyse de nombreux cas étudiés pendant plusieurs années. Leurs conclusions sont essentielles pour l'évolution de la médecine de demain. Michael Balint(1896-1970), psychiatre anglais, animateur de la Tavistock Clinic, est à l'origine d'un mouvement médical qui se propose de reconsidérer de manière fondamentale le problème des relations médecin-malade-maladie.
Les généralistes entre la science et l'humain.
Entre la maladie et l'homme... Fantassin modeste au regard des aristocrates hyper spécialistes, on le juge parfois quelque peu dépassé, légèrement incompétent. On l'accuse de pousser à la consommation, de "creuser le trou de la sécu". Un fossile peu utile et très coûteux ? Pourtant, face à des pratiques médicales sans visage et sans voix, toujours plus performantes, plus acérées, plus blessantes à force d'être pointues, il préfigure ce que pourrait devenir une médecine qui placerait l'individu avant les moyens. Car la spécialité du "généraliste" c'est précisément le "particulier". Lors de la rencontre toujours singulière avec le patient, il s'échange bien sûr des médicaments, mais aussi des gestes, des mots, des angoisses, des attentes, des silences. Confronté au corps désirable et périssable, à la souffrance et à la mort, le généraliste est aussi celui qui doit se salir les mains et l'âme. Il soigne, il écoute, il accompagne. En ce sens il est vraiment médecin... infiniment médecin.
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