Il s'agit de l'asynergie oculo-palpéprale qui est un signe précurseur de l’ophtalmopathie basedowienne
Il se recherche en maintenant la tête du patient et en lui demandant de suivre des yeux le doigt de l'examinateur, depuis le plafond et vers le bas.
Si l'on aperçoit le blanc de la cornée entre la paupière supérieure et l'iris, cela signifie qu'il existe une asynergie oculo-palpébrale fortement évocatrice d'hyperthyroïdie dans le contexte d'un amaigrissement et/ou d'une tachycardie.
A un stade ultérieur va apparaître le syndrome palpébro-rétractile qui consiste en une rétraction spasmodique de la paupière supérieure. Celle ci découvre alors plus ou moins largement le limbe cornéen donnant au regard un éclat particulier et un aspect tragique.
Le signe de De Graefe est l'apparition ou l'exagération de cet aspect dans le regard vers le bas. Il consiste en un défaut de synchronisme entre les mouvements d’élévation et d’abaissement de la paupière supérieure et les mouvements semblables du globe oculaire
voir les photos des différents signes (1/4 sup de la page)
le signe de Dalrymple
consiste en la rétraction de la paupière supérieure mais c'est moins un signe d'exophtalmie basedowienne que de thyrotoxicose
le signe de Pochin
montre l'éversion de la paupière inférieure et traduit l'exophtalmie simple
le signe de Gifford
traduit la difficulté d'éversion avec approfondissement du pli d'insertion du muscle releveur
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